Pour Un usage Extérieur les bois utilisés en terrasse doivent avoir :
– soit par une durabilité naturelle suffisante ( voir descriptif point 2 )
– soit un traitement de préservation en Autoclave
– soit par une combinaison de ces deux exigences .
Le rôle du prescripteur est
d’évaluer les risques auxquels seront soumis les éléments en
bois des ouvrages.
Les normes auxquelles les prescripteurs doivent
se référer sont essentiellement les normes EN 335 et NF B 50-105-3,
ainsi que le FDP 20-651.
La norme européenne EN 350.2 précise la répartition en classes de durabilité et la résistance contre les insectes de la plupart des espèces utilisées en Europe.
Résistance naturelle
contre les champignons
Les
espèces de bois sont conventionnellement réparties en cinq classes
de durabilité. Elles expriment uniquement la résistance contre les
champignons, pas contre les insectes. La répartition repose sur un
test simple : un poteau de 50x50 mm est partiellement enfoui dans le
sol. Plus la longévité du duramen est élevée dans cet
environnement agressif, plus le bois est durable. La Belgique connaît
les classes de
durabilité suivantes pour le duramen
:
classe de durabilité naturelle I : très durable (plus de 25 ans*) ;
classe de durabilité naturelle II : durable (de 15 à 25 ans*) ;
classe de durabilité naturelle III : moyennement durable (de 10 à 15 ans*) ;
classe de durabilité naturelle IV : peu durable (de 5 à 10 ans*) ;
classe de durabilité
naturelle V : très peu durable (moins de 5 ans*).
* longévité
moyenne d’un poteau de 50x50 mm au contact du sol
L’aubier n’est jamais durable et appartient à la classe de durabilité naturelle V.
Résistance naturelle
contre les insectes
La
résistance naturelle contre l’attaque des insectes n’est pas
catégorisée. Elle est classifiée selon un système de « tout ou
rien » : une espèce de bois peut être attaquée par un insecte
spécifique ou ne pas l’être. Les principaux insectes attaquant le
bois dans le bâtiment sont :
le capricorne, qui attaque uniquement les résineux ;
le Lyctus, qui attaque uniquement les bois feuillus ;
la petite vrillette ou Anobium, communément appelée « ver à bois ».
Un traitement de préservation permet d’éviter l’attaque par des insectes. Les résineux pour les charpentes sont ainsi protégés selon le procédé A2.1. Une préservation selon le procédé A1 prévient l’attaque des Lyctus.